Aloïs, c'est qui ?


Aloïs réfère à cette expérience enrichissante d'un accompagnement de l'être cher frappé par la soi-disant maladie accolée à un nom célèbre.
À la faveur du vieillissement cérébral problématique, avec une culture des sentiments, bécothérapie et musicothérapie, l'on vit une expérience humaine inouïe.
Aloïs est ainsi le jumeau infernal de l'enfant joufflu, messager d'un infini amour insoupçonné...

Au cœur de la maladie (3)

Extrait de mon essai :
"Guérir l'Alzheimer ! Manifeste hors poncifs" 


Une philosophie des sentiments

Il nous faut aussi savoir qu'une loi d'harmonie régit les vibrations personnelles les plus intimes, conscientes et inconscientes, de notre conscience assumée et de celles des profondeurs de notre subconscience ; et c'est d'un conflit avec cette harmonie que naît le mal, la souffrance. Or, c'est avec un retour graduel à cette harmonie, qui est soit de notre fait et volontaire soit échappant à notre volonté, que se rétablit l'état de santé ou, du moins, que disparaît ou s'atténue le mal et ses manifestations, c'est-à-dire l'équilibre harmonique de nos vibrations. Et comme dans toute pensée, dans toute œuvre consciente ou inconsciente de l'esprit, il y a des radiations en action ou en réaction, en émission et en réception, ces vibrations échangées sont toujours proportionnelles en intensité à l'action poursuivie et/ou réalisée. Aussi, l'émetteur d'ondes psychiques reçoit-il exactement ce qu'il a émis tôt ou tard, en conscience ou en inconscience. C'est tout simplement ce qu'on a toujours célébré comme étant la force pharamineuse de l'amour et, comme on le voit, cela ne relève pas uniquement du registre de la chanson, des fables ou des contes de fées.
Pour bien profiter de nos fluides, en assurer la parfaite gestion et l'épuration des ondes négatives de notre pensée quand elle verse dans la négativité, bref pour garder bon moral à notre être, il y a bien évidemment une discipline de la pensée à établir, une hygiène de l'âme à suivre, comme il y a une hygiène physique à observer pour maintenir la santé du corps. 
Il nous faut donc être convaincus et surtout, au moindre doute, se rappeler et nous répéter encore et encore que la volonté, la confiance, l'optimisme sont autant de forces préservatrices, autant de remparts opposés en nous à toute cause de trouble, de perturbation, intérieure et extérieure. Elles suffisent parfois à elles seules à détourner certains maux ou les aspects de certains d'entre eux, tandis que le découragement, la crainte, la mauvaise humeur nous désarmant, nous y livrent sans défense. Le fait seul de regarder en face ce que nous appelons le mal, le danger, la douleur et la résolution de les affronter, de les vaincre en diminue l'importance et l'effet.