Aloïs, c'est qui ?


Aloïs réfère à cette expérience enrichissante d'un accompagnement de l'être cher frappé par la soi-disant maladie accolée à un nom célèbre.
À la faveur du vieillissement cérébral problématique, avec une culture des sentiments, bécothérapie et musicothérapie, l'on vit une expérience humaine inouïe.
Aloïs est ainsi le jumeau infernal de l'enfant joufflu, messager d'un infini amour insoupçonné...

Le b.a.ba. de la maladie d'Alzheimer (4)


 La théorie TAUiste
ou
l'hypothèse minoritaire


 Extraits du livre de
P. Whitehouse et D. George
Le mythe de la maladie d'Alzheimer
  Les TAUistes pensent que certaines dégénérescences neurofibrillaires se forment à partir des protéines tau intracellulaires au cours du processus de vieillissement, mais d'autres peuvent être le résultat d'un processus morbide.
    On pense généralement que la protéine tau a au moins deux rôles dans le système nerveux humain. La protéine soutient la structure du neurone comme un treillis microscopique et elle régule le transport de nutriments à la manière d'un pipeline intracellulaire.
    Les scientifiques supposent que dans la maladie d'Alzheimer, la protéine tau subit un changement chimique et devient plus collante en raison d'un processus de phosphorylation (par lequel de petits composants nommés phosphates s'ajoutent à la structure chimique de la protéine tau, modifiant peut-être cette dernière).
    En possible association avec cette altération dans le métabolisme du phosphate, les protéines tau se mettent par paires et se lient l'une à l'autre, formant des rouleaux fortement entortillés qui se fondent en dégénérescences intracellulaires plus importantes, lesquelles obstruent à leur tour les axones et dendrites neuronaux — les parties arborescentes des neurones qui rejoignent d'autres cellules cérébrales et permettent la communication de base.
    Le système stable de soutien et de transport nutritif à l'intérieur des neurones se délabre et cela conduit à une mauvaise communication entre les neurones, à l'entrave du flux nutritif et, finalement, à la mort neuronale du fait de malnutrition.
    Les TAUistes affirment que les plaques séniles de protéines bêta-amyloïde intracellulaire sont un sous-produit secondaire de la formation des dégénérescences neurofibrillaires tau plutôt que l'inverse.
    Avec l'hypothèse TAUiste, on voit que le débat subsiste quant à savoir si ce sont les protéines bêta-amyloïdes trouvées ou les dégénérescences neurofibrillaires trouvées à l'intérieur des neurones cérébraux qui sont les plus importantes dans le dysfonctionnement cognitif de la maladie d'Alzheimer.
    Bien qu'on observe une corrélation faible entre les plaques séniles amyloïdes et le dysfonctionnement cognitif et qu'il n'existe aucune preuve solide pour considérer l'amyloïde comme auteure unique de la maladie, d'Alzheimer, les BAPtistes dominent le terrain depuis une dizaine d'années, monopolisant les subventions et empêchant la recherche de se développer dans d'autres domaines féconds de la biologie, de la psychologie et de la sociologie, y compris la qualité de vie, la relation globale d'aide et de soin et la médecine préventive précoce.
    De la médecine préventive, nous aurons à parler abondamment dans d'autres articles de ce blog, ainsi que de la vérité au sujet des plaques séniles et des dégénérescences neurofibrillaires et ce en continuant à nous baser sur le précieux livre du Professeur Whitehouse qui a l'inestimable mérite d'allier scientificité éminente et humanisme à toute épreuve.
    Mais nous verrons, d'abord, dans les articles à venir, les autres théories avancées d'explication de la soi-disant maladie d'Alzheimer.